Le maire de Villers-sur-Mer a tenu à s’exprimer suite à la décision rendue par le Conseil d’État, jeudi 27 avril, quant à l’interdiction des cirques avec animaux sauvages.
Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Par sa décision du 27 avril 2023, le Conseil d’État a décidé de réserver au préfet la compétence d’interdire aux cirques exploitant des animaux sauvages de se produire à Villers-sur-Mer. Je regrette bien évidemment cette décision, mais je la respecte.
En juillet 2020, j’ai décidé d’interdire l’installation, à Villers-sur-Mer, de cirques détenant des animaux en vue de leur présentation au public. Profondément attaché au bien-être animal, il était de ma responsabilité de m’emparer du sort réservé à ces animaux, et de tout mettre en œuvre pour préserver leur dignité. Et le législateur m’a donné raison. Seize mois plus tard, en novembre 2021, une loi a en effet été adoptée visant à lutter contre la maltraitance animale. Cette loi prévoit notamment d’interdire les animaux sauvages dans les cirques, partout en France, à partir de 2028.
En attendant cette date, je resterai extrêmement vigilant quant au bien-être des animaux qui se produisent dans les cirques. Si un cirque exploitant des animaux sauvages venait à s’installer sur le territoire de la commune, je demanderais alors aux services vétérinaires de venir constater les sévices infligés aux animaux et au préfet d’assurer sa mission de police spéciale en interdisant l’installation du cirque. J’y serai particulièrement attentif.
Si j’ai perdu ce combat judiciaire, je me réjouis d’avoir gagné le combat moral et politique mené en faveur de la dignité animale. La médiatisation de mon action a contribué à faire évoluer la législation. Je m’en félicite.
Thierry Granturco