Le pôle de santé de Villers-sur-Mer pourrait bientôt accueillir ses premiers patients. Le maire Thierry Granturco proposera en effet dans les prochaines semaines au conseil municipal de voter l’acquisition du bâtiment, situé rue du Stade André Salesse.
Afin de garantir le maintien d’une offre de soins médicaux et paramédicaux en centre-ville, la municipalité a décidé de reprendre en mains le projet, qui était initialement porté par plusieurs professionnels de santé sans que ces derniers ne parviennent à le mener à terme.
Après de nombreux échanges et plusieurs semaines de négociations, Thierry Granturco et Philippe Vovard, constructeur et propriétaire des lieux, ont trouvé un accord permettant à la ville d’acquérir le bâtiment de 830 m2 pour 2.58 millions d’euros hors frais.
« Cet accord offre à la ville l’opportunité d’être propriétaire de son pôle de santé avec des conditions financières avantageuses. Ce sont ces mêmes conditions qui nous permettront de garantir des loyers compétitifs et attractifs aux professionnels de santé actuels et à ceux qui voudront venir y exercer. Surtout, c’est un investissement en faveur de la santé des Villersoises et des Villersois. Je le répète : garantir la continuité des soins à Villers-sur-Mer est une priorité », souligne Thierry Granturco.
S’il devait être voté par le conseil municipal, cet accord permettrait la création d’un pôle de santé public ouvert aux médecins, infirmières et kinésithérapeutes qui avaient prévu d’occuper les lieux, avant que le projet n’échoue. Il pourrait également accueillir plusieurs autres professionnels de santé ainsi que la Maison Sport-Santé.
Ce pôle permettra de lutter contre la désertification médicale, d’assurer un service public de proximité, d’améliorer la qualité de vie des habitants et d’attirer de nombreux professionnels de santé pour une meilleure diversification des soins proposés.
L’accord conclu entre le constructeur et la ville sera soumis au vote lors d’un conseil municipal exceptionnel, début novembre. En cas de vote favorable, médecins, infirmiers et autres professionnels de santé pourraient prendre possession des lieux avant la fin de l’année.
