Tendance Ouest, Ouest-France, Le Pays d’Auge… Cette semaine, Karine Boutillier multiplie les interviews pour défendre la cause du Paléospace et de la paléontologie normande auprès des médias normands et nationaux.
Alors que le gouvernement s’apprête à confirmer la future interdiction du ramassage des fossiles au pied des falaises des Vaches Noires, la directrice du musée et la ville entendent toujours préserver cette pratique historique : la libre collecte sur la plage.
L’objectif ? Que le musée honore ses missions de Musée de France : enrichir les collections, étudier les nouveaux spécimens découverts, et porter à la connaissance du public le fruit de ses recherches.
Depuis quelques jours, les équipes du Paléospace ont entrepris de démontrer visuellement l’importance, pour les collections du musée, du ramassage des fossiles par les paléontologues amateurs, qui représentent 99% des spécimens exposés. Ces fossiles, issus de dons et exposés au public, ont tous été marqués d’une étiquette rouge, afin de sensibiliser le public, les médias et les élus.
Cette opération de sensibilisation se poursuivra samedi, lors de la journée internationale des fossiles, qui est organisée à Villers-sur-Mer par le Paléospace en partenariat avec l’IPA (International palaeontological association). Karine Boutillier et Thierry Granturco, maire de Villers-sur-Mer, accueilleront notamment plusieurs médias et parlementaires, pour défendre auprès d’eux la cause du Paléospace, de la paléontologie normande et de la science.
À Villers, on ne lâche rien !
