Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Cher(e)s amies,
Je tiens à vous remercier très sincèrement pour les très nombreux messages de sympathie spontanés qui m’ont été adressés depuis ce week-end, directement et indirectement, faisant suite à la prise de conscience des Français de la difficulté dans laquelle se trouvent les Maires et plus généralement les élus dans notre pays.
Un maire, comme le disait Jacques Chirac, est « à portée de baffes ». Cette expression imagée signifie que le maire est l’élu dont les Français se sentent le plus proches et qu’ils sollicitent le plus souvent. Parfois avec vigueur.
C’est un élu, mais parfois aussi un ami, un voisin, un psychologue, un policier, un médiateur, un juriste, celui qui trouve une solution d’urgence aux problèmes sociaux et de logement, celui qu’on appelle la nuit quand il le faut, du lundi au dimanche et plus généralement celui vers qui nous nous tournons naturellement en cas de problème.
Mais cette expression imagée, être « à portée de baffes », est de plus en plus souvent prise au pied de la lettre par des imbéciles.
Et aux quatre coins de la France, les maires sont agressés si ce n’est physiquement, très souvent verbalement et pour les moins courageux des agresseurs, via les réseaux sociaux qui permettent aux plus couards et aux plus fielleux – pour dire le moins – de déverser leurs frustrations à distance.
J’ai donc aujourd’hui une pensée toute particulière pour le maire de L’Hay-les-Roses et sa famille. Ce que lui et sa famille ont vécu montre l’état de déliquescence de notre société.
Pendant ce temps, les maires continuent toutefois de travailler, de se dévouer, de régler quotidiennement des petits et des grands problèmes pour leurs administrés.
Pour ma part, j’ai des convictions. Fortes. Je sais où je veux aller, quand et comment. Je n’ai pas peur de faire bouger les lignes. Je me soumets donc naturellement plus à la critique que d’autres.
Je l’accepte dès lors qu’elle est polie, courtoise et constructive. Quand elle est impolie, discourtoise et systématique, elle est inaudible et totalement inintéressante.
Je suis donc à portée de baffes. Et vous voir aujourd’hui en très grand nombre me faire part de votre satisfaction pour ce qui relève de notre action, me faire part de votre soutien et exprimer votre sympathie est appréciable et apprécié.
Je vous en suis très sincèrement reconnaissant.
Un peu de bienveillance dans un contexte particulièrement agressif et malveillant me va droit au cœur. Soyez en sûr(e)s.
Alors merci beaucoup !
Thierry Granturco
