Quelques remarques sur le projet immobilier des Champs Rabats pour lequel un avis défavorable de la communauté de communes a été émis.
Le rôle d’une communauté territoriale est d’accompagner ses habitants tout au long de leur vie en leur proposant des logements adaptés à leur situation (revenus), aux évolutions de la famille (naissance, départ d’un « grand enfant », décès, etc.) et en fonction de leur âge (logement adapté à une moindre mobilité).
Le coût des logements varie en fonction de leur localisation et la concentration des résidences secondaires conduit à une forte augmentation des prix, notamment dans les zones touristiques. Pour permettre aux résidents permanents de pouvoir accéder à un logement à un prix accessible, il est nécessaire de mettre en œuvre une politique foncière et réglementaire volontaire permettant de limiter les impacts négatifs des évolutions du marché immobilier.
De plus, l’inquiétude environnementale actuelle impose de construire des logements qui permettent de réduire les coûts et les dépenses énergétiques, en favorisant les nouvelles techniques de construction plus adaptées (architecture bioclimatique, éléments préfabriqués, matériaux recyclables, …) favorisant la basse consommation. Problème plus que d’actualité avec l’augmentation importante du prix de l’énergie.
Et également, il est important de préserver le foncier agricole, les continuités écologiques et les bassins versants. L’urbanisation est une cause importante de destruction des milieux naturels et se traduit par une imperméabilisation de ces surfaces en empêchant le sol de jouer son rôle d’évacuation des eaux et d’épuration naturelle des milieux.
Sachant que la partie basse située le long du chemin Montcel est inondable, est ce que le projet de construction d’un lotissement en surplomb est pertinent ? D’autant plus que ce projet privé ne répondra pas aux besoins de logements des Villersois, car la surface et le coût de ces logements les destineront de facto à des résidents secondaires.
Les conseillers de l’opposition considèrent que ce projet ne répond pas aux besoins des Villersois et n’est pas de nature à attirer de jeunes primo-accédants. Ces jeunes permettraient d’être des acteurs de la vie locale, école, main d’œuvre, consommateurs… Et l’impact environnemental ne semble pas avoir été pris suffisamment en compte, ce que nous trouvons inquiétants dans la crise climatique actuelle.
Votre opposition à vos cotés
Miriam Guerard, Gosselin Jérémie, Sylvie Goguet et Christine Bonnieux.
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