Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Cher(e)s ami(e)s,
Personne n’est plus attaché que moi, en tant que maire, mais aussi en tant qu’aidant et en tant que Villersois, au Pôle de santé en cours de création dans notre commune.
Le Pôle de santé de Villers-sur-Mer est essentiel pour améliorer notre santé, pour permettre d’attirer des professionnels de santé dans notre commune, mais aussi pour développer notre économie locale.
Vous vous souvenez que la précédente équipe municipale avait souhaité que ce Pôle de santé soit privé. L’idée était de ne pas grever le budget de notre ville. Vous vous souvenez sans doute aussi que ce projet privé, lancé en 2016, s’est arrêté sur un échec en juillet 2023. Plusieurs professionnels de santé ont alors décidé de vendre leur cabinet médical en août 2023, et se sont retrouvés à la rue.
Face à cette situation, j’ai agi.
J’ai, d’abord, logé les soignants concernés, dès septembre 2023, dans la mairie annexe. C’était le plus urgent. J’ai conclu, ensuite, dès le mois d’octobre 2023, un accord de principe avec le propriétaire du site devant accueillir notre futur Pôle de santé, pour en acquérir la propriété.
La proposition formelle et chiffrée de vente ne nous est parvenue, malheureusement, qu’en janvier 2024. Dans la réalité, le budget du Pôle de santé s’élève désormais à 2.400.000 €. Une somme à laquelle s’ajoute le prix de la location des murs du Pôle de santé pour un loyer annuel de 250.000 € pendant 4 ans, le délai nécessaire qu’il faudra pour finaliser l’acquisition.
Au final, le Pôle de santé de Villers-sur-Mer va coûter près de 3.000.000 €. Et il sera financé sur fonds publics. Ce n’est plus le même projet.
Ce que l’équipe municipale précédente a voulu éviter pour les finances de notre ville, nous l’avons en face de nous.
De mon côté, j’ai tenu mes engagements. J’ai respecté ma promesse de ne pas augmenter nos impôts locaux à un moment où les recettes de la ville diminuaient. Vous savez à quel point je suis attaché à ce principe. L’exercice budgétaire n’est, donc, pas aisé.
Dans un contexte où, comme l’opposition nous le rappelle avec raison, chaque euro compte, il s’agit d’aller au bon rythme. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Lancer un projet, c’est bien. Mais encore faut-il le pérenniser. Et ne pas promettre plus qu’on ne peut tenir. C’est cela, avoir un esprit de responsabilité. C’est la différence entre diriger une municipalité, au service de nos concitoyens, et être dans l’opposition.
La décision finale d’acquérir ces murs, au vu de ces éléments, appartient bien évidemment au Conseil municipal, lors du vote annuel du budget, qui se tiendra le 29 mars prochain. Il en est ainsi de l’exercice démocratique.
J’ai déjà pris rendez-vous pour signer les documents adéquats en avril, et permettre l’entrée dans les lieux des professionnels de santé dans le courant du mois d’avril, si jamais la décision du Conseil municipal devait être positive.
Je m’en remets donc à la sagesse de notre Conseil municipal.
Je suis convaincu que nous saurons collectivement prendre la meilleure décision pour notre commune.
Thierry Granturco