Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Cher(e)s ami(e)s,
La période estivale est celle, aussi, pendant laquelle nos services font face à de nombreuses interrogations concernant l’entretien de notre plage où l’entretien de nos espaces verts.
En d’autres termes, vous êtes très nombreux à nous interpeller sur des questions d’ordre environnemental. Mais comment protéger notre environnement, prendre en compte les questions écologiques dans nos prises de décision et appréhender la problématique du réchauffement climatique quand on est Maire ?
Si un Maire ne fait rien, il est qualifié d’irresponsable. Parfois à juste titre. S’il prend des décisions trop fortes et trop contraignantes, il est accusé d’être un ayatollah de l’écologie. Parfois à juste titre.
Donc à Villers-sur-Mer, nous avançons sur cette ligne de crête avec détermination et responsabilité.
Un Maire est toujours responsable face à ses administrés. Juridiquement et politiquement. Si un panneau de basket mal fixé par les services de la Ville tombe et blesse quelqu’un, ce n’est pas l’employé municipal qui l’aura fixé qui sera considéré comme juridiquement responsable, mais c’est le Maire.
Si un adjoint gère mal un dossier et que cela a des conséquences néfastes pour certains des administrés ou pour la ville, on ne dira pas que c’est la faute de l’adjoint. On considérera, politiquement, que c’est la faute du Maire. Comme le disait Jacques CHIRAC, « un chef c’est fait pour cheffer ».
Donc à Villers-sur-Mer, « je cheffe ». Il en est ainsi pour ce qui relève de l’environnement. Il faut « cheffer ». Car les questions relatives à l’environnement sont complexes et peuvent rapidement tourner à la bataille rangée. Il faut donc un chef pour trancher.
Dans notre ville, nous avons ainsi et entre autres décidé:
➡️ de renforcer la collecte et l’utilisation de l’eau de pluie pour le traitement de nos espaces verts ;
➡️ de passer en 0 phyto pour le traitement de nos espaces végétalisés ;
➡️ de refuser que le rallye automobile de la Côte fleurie continue de passer par notre ville ;
➡️ de refuser que l’étape du championnat de France de jet ski, dont les concurrents dégazent en mer, continue d’être organisé dans notre ville ;
➡️ de réduire l’éclairage public en l’éteignant une partie de la nuit, autant pour des raisons d’économies budgétaires que pour préserver la biodiversité ;
➡️ de modifier notre commande publique pour acheter les produits les plus respectueux de l’environnement, de surcroît le plus près de Villers-sur-Mer pour réduire notre empreinte carbone ;
➡️ de lancer un grand plan de végétalisation de la ville, en créant chaque fois que possible des îlots de fraîcheur ;
➡️ d’interdire la cigarette sur notre plage, en en faisant une plage sans tabac, considérant que nos services en ramassent chaque année plusieurs dizaines de milliers et qu’un mégot, extrêmement nocif pour l’environnement, met 12 ans à se biodégrader ;
➡️ de faire labelliser notre ville « APICité », label qui vise les Communes qui s’engagent en faveur des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages ;
➡️ de développer une mobilité éco-responsable en favorisant (sans l’imposer au détriment de la voiture) l’utilisation du vélo dans notre ville (création de voies cyclables partagées, subventions à l’achat de vélos, création de nombreux parkings à vélos) et le transport collectif via la création d’une navette gratuite, qui circule intra muros.
Autant vous dire que quand on prend des mesures comme celles-ci, on se fait parfois engueuler.
Mais c’est le rôle d’un Maire de développer une vision pour sa ville, de définir des objectifs à long, moyen et court termes, de dégager les moyens financiers nécessaires pour les atteindre et de former des équipes capables de les mettre en œuvre.
Pour que, à Villers-sur-Mer, les habitants d’aujourd’hui pensent aussi aux Villersois de demain.
