Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Cher(e)s ami(e)s,
J’ai validé, la veille de l’Assomption, le lancement de la troisième tranche de travaux relatifs à la rénovation de notre église.
Notre église et ses vitraux exceptionnels sont classés aux monuments historiques. Mais leur état s’était profondément détérioré depuis un certain nombre d’années. Il convenait par conséquent d’intervenir.
Nous aurions pu nous contenter de travaux limités et repousser dans le temps les travaux conséquents que la situation de notre église requiert.
Nous avons décidé de faire face à nos responsabilités. Élus en 2020, nous avons donc lancé la première tranche de travaux en 2021, puis la seconde en 2022. La troisième débutera fin 2023.
Le budget affecté à cette rénovation est très conséquent. Les différentes subventions reçues laissent en effet une part très importante du financement à charge du budget municipal.
En France, le patrimoine religieux appartient pour une large part aux communes. Cette spécificité résulte d’une part de la Révolution française qui a nationalisé les biens du clergé et, d’autre part, de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État.
La charge de leur entretien et, le cas échéant, de leur restauration, repose donc sur les mairies.
La décision de s’attaquer à ce chantier gargantuesque n’était pas évidente. Car le nombre de Français se déclarant catholiques a chuté de manière très significative ces dernières décennies et le nombre de catholiques pratiquants en France atteint aujourd’hui à peine 7%.
Dit autrement, rénover une église en tant qu’objet de culte est difficilement justifiable pour les communes. Nous avons par conséquent considéré, à Villers-sur-Mer, devoir investir dans la rénovation d’un bâtiment historique, également lieu de culte, pour sauvegarder ce qui relève de notre patrimoine.
Je suis donc heureux et fier de profondément la rénover.
