Chères Villersoises,
Chers Villersois,
Cher(e)s ami(e)s,
J’ai décidé à l’aune du dernier tiers de mon mandat (2020-2026), d’accentuer encore le rythme de travail de notre équipe municipale.
Une exigence collective
Un programme électoral est un engagement collectif. Faire partie du collectif municipal implique donc d’accepter cet engagement.
Et c’est parce que j’ai insufflé une dynamique de travail soutenu que notre majorité a pu produire autant de résultats en aussi peu de temps. Je vous invite, pour mémoire, à consulter les 50 mesures principales adoptées au bout de seulement 2 ans de mandat : https://www.villers-sur-mer.fr/communication-de-la-mairie-les-50-actions-phares-de-ces-2-premieres-annees-de-mandat/.?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=ap_2qcbobqmqq Et la 3e année n’aura pas dérogé à la règle avec, parmi de très nombreuses réalisations, le sauvetage du pôle de santé privé et sa transformation en pôle de santé public.
Une exigence individuelle
Pour mettre en œuvre cette exigence collective, les élus acceptent un mandat électoral qui n’est en l’occurrence rien d’autre qu’un engagement individuel. L’engagement individuel de participer à l’effort collectif et l’engagement individuel de réaliser les tâches que je leur délègue.
Certains élus bénéficient d’une indemnité financiere. D’autres non. J’attends donc plus de ceux ayant accepté de voir leur mandat être accompagné d’une telle indemnité. Car nous parlons d’argent public et nul ne devrait être en mesure d’en bénéficier sans contrepartie. C’est-à-dire en l’occurrence sans respecter les exigences collectives et individuelles qui sont les fondements d’un collectif municipal.
Exigences collectives et individuelles entraînent la responsabilité du Maire
Les compétences déléguées par le Maire que je suis ne transfèrent pas pour autant la responsabilité juridique qui est la mienne. Les élus agissent en mon nom. Si l’adjoint au sport devait organiser une manifestation sportive et qu’un panneau de basket devait tomber sur un enfant, je serais alors juridiquement responsable. Ce qui ne serait le cas ni de mon adjoint au sport ni même des services techniques de la mairie qui auraient mal fixé ce panneau de basket.
Il est donc normal et légitime que, ma responsabilité juridique étant engagée 24/24, 7/7 et 365/365, j’ai à me préoccuper des décisions prises et de la qualité du travail effectué dans notre Commune.
Il en est de même de ma responsabilité politique. Si notre programme culturel ne plaît pas, j’en serais le premier responsable à vos yeux, alors même que j’en aurais pourtant délégué la responsabilité. Idem pour les travaux, la gestion de la plage, de nos espaces verts, etc…
Il ne vous viendrait pas à l’idée de dire qu’une erreur ou un problème viendrait de tel ou tel élu ayant reçu une délégation de ma part. Non, à Villers-sur-Mer comme ailleurs, le seul responsable est le Maire.
Déléguer mes responsabilités est donc un acte important. D’une part parce qu’il s’inscrit dans le cadre d’un engagement collectif et individuel et d’autre part parce qu’il a un impact fort sur mes responsabilités juridique et politique.
Priorité au travail et aux résultats : la main tendue à l’opposition
À ce titre, j’ai décidé de proposer aux membres de l’opposition de prendre une part active au travail à effectuer durant les 2 ans à venir.
Il n’y a derrière cette main tendue aucune considération politique ou politicienne. Je ne suis pas ce qu’il convient d’appeler « un politique ». Je n’existe ni à travers mon mandat, ni grâce à lui.
Mon indépendance politique et mon indépendance d’esprit m’ont néanmoins amené à constater que les membres de l’opposition, dont je n’apprécie pas la posture et dont je ne partage pas nombre d’idées, travaillent cependant leurs dossiers.
Je les ai conséquemment rencontrés pour leur faire savoir que je suis prêt à respecter leur singularité, leur espace de communication et leur travail dès lors qu’il serait effectué dans l’intérêt de Villers-sur-Mer et des Villersois.
Au regard de ce qui précède, je suis prêt à leur déléguer des responsabilités qui engageraient mes responsabilités juridique et politique. Le geste serait donc fort.
J’aurais alors avec eux le même niveau d’exigence que celui que j’ai avec les élus de la majorité.
Je ne doute toutefois pas que nous ferions alors du bon travail ensemble.
Thierry Granturco